Aujourd’hui nous avons un rapport distancié avec le mobilier de nos villes car il nous apparaît avant tout technique, massif et n’ayant aucun lien direct avec les objets de notre environnement domestique. Il est dans sa forme et son implantation essentiellement abordé suivant une approche fonctionnaliste ne laissant que peu de place à une liberté de forme et d’organisation. Pour cette collection je me suis volontairement détaché des contraintes industrielles habituelles pour aller, avec plus de liberté, vers d’autres formes, vers une approche plus sensitive du mobilier. Les frontières entre l’urbain, le jardin et l’intérieur s’estompent. J’ai conçu des objets qui intègrent les contraintes de l’espace public en terme de durabilité, d’entretien mais sans intégrer les codes formels de l’espace urbain. Des objets que l’on a envie d’avoir chez soi.